Cape Kidnappers et ses Gannets

Dimanche 1er Mars


Après une intense semaine de cueillette de pommes (avec changement de patron en cours de route), on a bien mérité un samedi de pluie – donc de congé. Et quand il pleut ici, il pleut. Toute la journée. Et comme d'un côté, les magasins et les bars ferment quasiment tous à 16h, voire 14h, y compris le samedi, et que de l'autre côté, on avait le choix avec un camping 'in the rain', on a vite compris que ce ne serait pas notre journée la plus exaltante en Nouvelle-Zélande. Et du coup, on a zoné...


Par contre, dimanche (ahhh, exaltation), il faisait un soleil splendide. Et après une grasse mat' illégitime, on s'est décidé à partir pour une marche au Cap Kidnappers avec des workmates (collègues de travail et de camping) du Québec, d'Allemagne, de Bruxelles et de St-Vit (sic!). Le but du jeu était d'aller observer la présence d'oiseaux migrateurs qui nidifiaient là.


Le but ultime de notre expédition s'est longtemps fait attendre. On s'est d'abord tranquillement balader le long de très jolies falaises aux airs de termitières, d'orgues géantes et de canyons en prenant le temps de les photographier sous toutes les coutures...







En effet, après cette longue promenade, on a enfin pu apercevoir nos fameux Gannets. Très jolis, les mâles arborant une tâche jaune sur le crâne avec des yeux bleus reflétant l'intelligence supérieure dignement héritée de millions d'années d'évolution. Dans la colonie, le plus grand nombre de Gannets est noir et blanc, sûrement les plus jeunes.


Par contre, un détail que les guides touristiques omettent curieusement de signaler, c'est que ça pue affreusement, c'est une véritable infection !! Renseignements pris, les nids sont composés d'algues, de végétaux et de guano. Merci bien ! Des panneaux nous demandent de ne pas déranger la vie sauvage... ça, c'est pas un problème, on avait même du mal à résister rien que pour prendre ces quelques photos. C'est pas facile tous les jours la vie de grands reporters ! Et c'est d'autant plus ironique de mettre ces panneaux que le long de la plage, des quads, des motos, des 4x4 et des tracteurs (sic!) faisaient les allers-retours à côté de ces mêmes petits oiseaux qui avaient vraiment l'air parfois de montrer leur plus beau profil pour les touristes.


Mais attention, c'est l'aventure ! Le chemin est étroit, le long de la plage et on peut vite se faire coincer par la marée haute. Pas bête, on avait pris soin de consulter les horaires des marées (bon, c'est le guide qui nous a permis d'y penser) et de prévoir assez large. Mais ça on s'en est vraiment inquiété qu'après nos deux heures et quelques de marche à l'aller. Au retour, on se serait cru dans un film d'aventure, quand on a du accélérer en voyant le niveau de l'eau augmenter au fur et à mesure et qu'on a dû enlever nos chaussures pour pouvoir passer à certains endroits... On en rajoute un peu, mais finalement on a bien apprécié cette journée au soleil avec ce petit sel en plus !


2 commentaires:

  1. Hé, vous êtes sûr que c'est la Nouvelle-Zélande ça? ce ne serait pas plutôt les falaises de la côte bretonne? et ses oiseaux, on a tous reconnu des mouettes avec un peu de mazoute sur les ailes pour la couleur?

    On vous a démasqué ! en fin de compte, c'est la presqu'île de Quiberon et ses goélands. Quand aux pommiers, c'est en Normandie pour la fabrication du cidre.

    Vous nous avez quand même bien eu!

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  2. La découverte de gannets ( faous austraux, çàd nos faous de bassan en Bretagne) au cape kidnappers est une belle surprise.
    La géologie des lieux est des plus interessante avec ses évolutions.
    Le site est superbe, belles vues, falaises remarquables...site à conseiller lors de la découverte de Napier, ville art déco reconstruite après le tremblement de terre de 1931

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