Vous avez dit bizarre ?

Kaitaia, le samedi 31 janvier (avec une connexion internet pourrie et chère)

Tout d'abord, on vous prie de vouloir accepter nos plates excuses pour ne pas pouvoir vous répondre personnellement. Mais continuez à nous envoyer vos commentaires, ils nous font chaud au cœur et profitez en pour monologuer, ça nous fait plaisir. On espère réussir à vous répondre par le blog. Voici juste une liste de petites anecdotes du quotidien (sans photo pour cette fois-ci), qui font aussi le plaisir du voyage et de la découverte.

Plusieurs indices nous ont révélé que les Kiwis craignent le feu : des panneaux en bord de routes avertissent des risques plus ou moins élevés d'incendie et d'autres interdisent tout feu par endroit. A la télé, des spots publicitaires simulent des alertes, en apprenant aux enfants le chemin le plus court pour sortir de la maison. Et dans chaque auberge de jeunesse et dans d'autres bâtiments, toute personne doit pouvoir être identifiée et comptabilisée, toujours en cas d'incendie.

Petit détail mais vite ennuyant, quasiment tous les magasins ainsi que toutes les administrations ferment à 5h (quand ils sont en forme). Et en plus, ils ne sont pas tous ouverts le samedi.

A Kaitaia où nous sommes actuellement (si vous avez bien suivis), il n'y a qu'un magasin ouvert de 8h à 20h tous les jours « Pack'n Save ». Et ici si on est célibataire, au vu des portions on n'a pas le choix : soit on devient obèse, soit on fonde une famille (sodas de 2,5 l, viandes en barquettes de 12, charcuterie en emballage de 20 tranches). Autre étrangeté, on peut trouver du « vrai yaourt » lyophilisé, des pommes-concombres (qu'on n'a pas encore goûtés) et un rayon produit frais où c'est le consommateur qui est congelé. Au final, le choix reste assez limité. À se demander si les kiwis cuisinent !

Bons points par contre, on trouve une très grande variété de fruits secs vendus très peu chers au poids : amandes, abricots, nectarines, ananas, mangues, pommes (!), kiwis, fraises, noix de cajou, mais aussi céréales de ptit déj, semoule de couscous, lentilles. Et autre bonne nouvelle, des fromages existent en Nouvelle-Zélande et en plus, il y en a des bons. Ils n'ont pas que du cheddar !

Comme attendu, on a été très frustrés pour le pain. On trouve une quasi-infinité de pains de mie, y compris du pain de mie aux raisins pour les ptits-déj'. Par contre, pour les rares fois où on a trouvé des baguettes ou autre, la croûte était molle.... c'est nul... à quoi ça sert d'aller à l'étranger si on peut pas trouver de pain !

On s'est fait avoir aussi au tout début. Comme d'habitude on achète nos fondamentaux : riz et pâtes. Après une première cuisson, ratée, on a regardé le mode d'emploi... Il fallait cuire les pâtes 14 minutes et le riz 20 !

Pour ce qui est de la télé, nous avons également eu la chance d'assister à une magnifique campagne publicitaire pour l'armée : une jeune fille s'ennuie pendant son cours de maths. Un hélicoptère arrive au niveau des fenêtres. Enthousiaste, elle rejoint la joyeuse et jeune équipe de futurs militaires.

Autre exemple : une équipe de jeunes (tous beaux et super en forme) font un match de volley et s'éclatent. Derrière eux un camion. Écran noir. Question : Quelle est la marque du camion ? Réponse juste après : Rejoignez l'armée (sous entendu pour vous éclater et être utiles !!)

De toute façon, regarder un bon film à la télé relève de l'exploit intellectuel : une coupure pub de 5 min toutes les 12 minutes du film. Et si vous ne voulez pas autant de pub, vous n'avez plus qu'à payer pour les chaînes privées.

Rigolo (ou non, selon qui se lève du lit) : les interrupteurs sont au centre de la pièce. Très pratique, n'est-ce-pas ? Pareil, dans tous les endroits où nous sommes allés, il n'y a en moyenne qu'une ou deux prises par pièce !

Depuis le début, on voit partout en vente, aux rayons frais et même devant les stations essence, des « fish bait ». Au début, on croyait que c'était des étals de poissons. Renseignements pris, il s'agit juste d'appâts à poissons ! Et dire qu'on a failli en acheter pour manger ! On a eu chaud. C'est pas tous les jours facile la vie d'aventuriers ;-)

On nous avait prévenus, les Kiwis sont des gens très sympathiques. Vous croisez quelqu'un dans la rue, vous le regardez une ½ seconde...et il vous dit bonjour ! Surprenant la première fois, on était à Auckland (donc une ville d'un million d'habitants), on se demandait si c'était à nous que le salut était adressé ! D' ailleurs, après 5 min de conversation, on s'est fait inviter par une maorie à venir manger chez elle.

Par contre, déjà qu'on a du mal avec l'anglais, mais si en plus, les autochtones se mettent à pas parler le même anglais que nous ! Avec un bon accent parfois bien gratiné. Par exemple, « Oui, il y a bien deux hommes qui sont montés dans l'ascenseur à gauche », en anglais de chez nous, ça se dirait « Yes, two men took the lift on the left » (yès tou mène touque ze lift onne ze lèft) et ben chez eux, ils disent « Yiss, two min took the lift on the lift » (Yiss, tou miine touque ze lift onne ze lift). Et bah du coup, nos cerveaux fatigués ont bien du mal !

Un pays avantageux ?

Cap Reinga, Lundi 26 janvier

La Nouvelle-Zélande, finalement, c'est assez économique : un seul pays, mais avec tout plein de paysages. Exemple, après 2 jours de boulot à éclaircir les mandariniers, on a eu un premier week-end (ça va, ça pourrait ressembler à des 35h !). Avec nos potes de boulot, on a emprunté le van des tenanciers de l'auberge de jeunesse pour une virée au soleil.

Première aventure, la tenancière a bien du mal à faire confiance aux Argentins qui nous accompagnent. Elle a presque refait passer son examen de conduite au pilote. Hmmm... Un brin racistes, les Kiwis ?

Après une heure d'examen, passé avec succès, nous partons pour Cape Reinga (écrit à l'anglaise), la pointe nord du pays (cf la carte pour ceux qui sont motivés). 1H50 de routes, dont les 20 derniers km sur du gravier de merde à 30 km/h ! et des cinglés en face qui roulent à 80 à l'heure ! Ça arrive encore très souvent que les nationales débouchent sur des chemins de graviers.

Mais finalement, ça vaut le détour. Petit aparté pour faire comme dans les guides, c'est l'endroit d'où les âmes des morts des Maoris s'en vont pour rejoindre la terre de leurs ancêtres. Et c'est aussi l'endroit où l'Océan Pacifique se sépare pour former la Mer de Tasmanie, à l'ouest de la Nouvelle-Zélande (d'ailleurs, on est entre nous, donc on va l'appeler par son petit nom : NZ — c'est beaucoup moins long à taper !). Une mer bleue, avec de magnifiques vagues qui se fracassent contre les rochers, un joli phare blanc, un vent agréable cachant vicieusement le soleil qui tape. De quoi y rester un bon moment...

Et quand on vous disait qu'il y avait plusieurs pays en un : en redescendant, nous avons fait une halte à Te Paki, sur la côte ouest, qui abrite des dunes de sable géantes. À part les peux blanches de Kiwis, on se croirait en plein Sahara, ou bien alors dans Dune (j'ai pensé à vous les frangins ;-D !). On a marché pieds nus, c'était du bonheur. À grimper c'est beaucoup moins drôle, les dunes étaient vraiment géantes, ça plaisantait pas ! Et après une pause et un coup d'eau, on s'est amusé à faire la descente en luge avec les Argentins toujours ! C'était bien sympa en tout cas.

Et après ça, nous avons rejoint un couple de Canadiens à Rarawa Beach sur la côte est. C'est assez imprononçable mais très joli : une longue plage de sable blanc super fin qui fait « swip, swip » quand on marche dessus, une mer transparente (encore une fois, désolé), des rouleaux de vagues dans lesquelles on voit des poissons ... et un vélo !

Bon, tout n'est pas forcément avantageux. Le lendemain, nous avons repris le travail. Lever à 6h pour se faire 50min de route dans le van de l'auberge afin d'arriver à 7h30 dans le verger, ça nous a fait penser à nos 3 derniers mois de boulot à Gray ! Après quelques jours nous avons réussi à trouver les techniques de filou pour avoir le rendement. Payés à l'arbre (de 3$ à 6$ en fonction de la taille), vu l'arnaque, on avait plutôt intérêt à avancer. L'avantage de bosser avec les mandarines, c'est qu'on sent bon au retour à la maison ! Bon, notre anglais ne pouvait pas progresser parce qu'il y avait trop d'espaces entre les arbres pour discuter, et l'ambiance ne s'y prêtait pas. Notre manager était du genre dictatoriale ! (et pas polie avec ça !). Et bien sûr, pour ceux qui ont suivi mes aventures en Irlande, ça ressentait bien la vaseline ! Après 4 jours, on se fait des courses pour nos 2 semaines de boulot, et le lendemain on nous dit qu'on finit 2 jours plus tard ! Su-per. Dépenser tout ça juste pour une semaine, ça fait bien ... crick.

Donc on repart pour de nouvelles aventures. De toute façon, on a pratiquement fait le tour du Northland et on a le temps devant nous.

Dernières journées à Paihia

Jeudi 22 janvier, The Boots off KRoad (un internet café), Pahia

Un dernier récit des évènements avant de prendre le bus pour Kaitaia et notre premier p'tit boulot. Avant hier, nous sommes partis pour les Haruru Falls, des petites chutes d'eau vantées dans des brochures. Après une magnifique ballade d'1/2h en bord de route nationale à la limite d'être une décharge publique (ce qui a nous a déçu du discours écolo qu'on voit partout ici), nous sommes arrivés aux chutes d'eau : sympa, mais finalement, nous fumes un peu déçus à l'arrivée.

Par contre, nous sommes revenus par un chemin de randonnée en forêt beaucoup plus intéressant. Déjà, avant de partir, on a vu des panneaux assez instructifs :






(traduction : "habitat kiwi, chiens formellement interdits)







(Tout chien trouvé ici pourra être saisi ou "détruit")






Pis, ensuite, le chemin nous a fait découvrir la faune et la flore locale :










(un nid de shags)




(un tui, un oiseau qui a vraiment un chant magnifique et très varié qu'on aimerait enregistrer avant de rentrer)



Et le chemin nous a ensuite fait passer à travers une mangrove, écosystème très intéressant avec des arbrisseaux adaptés à pousser immergés une partie de la journée. Et les arbres qu'ils produisent font des graines qui croissent en coque avant de tomber et de germer là où l'eau les mène. Les mangroves sont les plus productifs en biomasse de notre planète. Et quand on s'est promené, on a vu des tas de petits crabes de terre, qui s'enfilaient dans des trous sous l'eau au premier bruit suspect. Et on a été intrigué d'entendre à plusieurs reprises des "pops" bizarres, qui sonnent comme un seul clap de castagnette ou comme le bruit amplifié d'un pop-corn. Et en lisant le panneau explicatif, on a appris que c'était le bruit que faisaient des crevettes de terre aussi ("snapping shrimps" en anglais). Vraiment fascinant.








Et après de multiples panneaux nous annonçant la distance restant à parcourir (qui nous prenait bizarrement beaucoup plus de temps que ce que les panneaux nous indiquaient), nous sommes enfin arrivés à Waitangi, le village où le Traité du même nom a été signé en 1840, scellant la "paix" entre Maoris et britanniques. Le site, au final pas très intéressant et cher, abritait quand même des activités intéressantes, telle que Vannerie à la façon maorie, que nous nous sommes empressés de faire. Les maories (et oui, c'est un travail pour les femmes, les hommes se réservent la sculpture !) se servaient des feuilles de lin (flax néozélandais) pour confectionner paniers, habits, cordes, filet de pêche, nattes, etc. Et les techniques sont simples mais ingénieuses et faut choper le coup de main, mais on était content de nous à la fin. NB : La professeur demandait à son fils comment traduire certains mots anglais en maori.

Kia Ora Paihia ! (Bienvenue à Paihia)

Dimanche 18 janvier, au "Boots off K Road", internet café à Paihia

Nous avons quitté Auckland mercredi en embarquant dans un bus pendant 4 heures, en plein cagnat !! Nous avons pris l'autoroute N°1, à deux voies et limitée à 100 km/h. Nous avons traversé des paysages tropicaux, mêlant fougères, palmiers et autres arbres exotiques, aux noms enchanteurs encore méconnus !!

Paihia et ses environs (cf carte dans le Northland) sont la côte d'Azur de la Nouvelle Zélande. Les Kiwis viennent ici en vacances avec leurs bateaux pour profiter de toutes les îles alentours avec leurs petites plages privées. Cette région est appelée "Bay of Islands", et ce n'est pas pour rien car il y a quelque chose comme 144 petites îles et quelques grosses parsemant l'océan. Un petit coin de paradis sans petit coin de parapluie !!



Second travaux d'Hercule : profiter de la plage à votre place





Troisième : prendre des coups de soleil gratinés ! Même avec crème solaire (protection maximale), Sami se débrouille pour peler maintenant du crâne et des oreilles par plaques continentales ! C'est assez ridicule !! Mais il ne faut pas dire à Pauline que son nez est aussi rouge que celui d'un ivrogne !

Quatrième : se gaver de fruits et légumes frais (fraise, cerise, grenade, abricots, pêches, et bientôt pastèques !)
Note pour plus tard : Ne pas racheter de ces légumes verts et ronds, ressemblant pernicieusement à des courgettes rondes, et se révélant par la suite aussi dur d'écorce qu'une noix de coco et qui s'avère être des espèces de mini courges, pas très facile à cuisiner !!


Le vendredi 16, on a pris un bateau à touristes (rassurez-vous, c'est uniquement pour avoir le kit complet qui allait avec !), le mal nommé "Excitor". Il nous a mené à toute vitesse -mais bof- au Hole in the Rock, un trou impressionnant au centre d'une île rocailleuse sous lequel le bateau nous a fait passé. La mer, bleue azur comme partout ici depuis le début qu'on y est, y forme un tumulte de vagues désordonné avec des embruns et de l'écume.

Tout ça était assez joli mais ce qui valait vraiment le détour, au sens propre, c'est le retour avec escale de 4h sur Urupukapuka, une île quasi déserte à part les quelques campeurs et les 2-3 touristes. Accueillis par une plage paradisiaque, on s'est baigné dans une mer transparente mais pas si chaude qu'elle y parait. Chants d'oiseaux, arbres toujours aussi exotiques et champs de moutons crottant partout sur les chemins de traverse... Vraiment le paradis.


Paihia nous servira de base pour encore quelques jours, avant d'entamer de l'éclaircissage de mandariniers (eh oui, on a dit qu'on ferait dans l'exotique, et bah c'est dans tous les sens du terme !) à partir de vendredi 23 janvier pour deux semaines. Les photos risqueront de beaucoup moins varier et d'être moins évocatrices ;-)...

Anecdote qui n'a rien à voir : ici, les passages pour piétons sont marqués comme des cédez le passage ! c'est assez halucinant de voir tout le monde s'arrêter pour toi alors que tu n'as même pas encore un pied sur le passage clouté !! Ca change de la France ! On va devoir devenir des chauffards du dimanche plus sympas avec les piétons...

Auckland : derniers jours...

Petites photos de Mission bay une jolie plage d Auckland où on a pris un méga gros coup de soleil (il faut dire qu'ici, grâce au trou dans la couche d'ozone, les UV sont 11 fois supérieurs à la normale, dixit notre compagne de chambrée allemande !).

(on a triche, j'ai filtré l'image avec mes lunettes de soleil !)

Et du port d Auckland, sur la route de Mission Bay



Et de la magnifique architecture aucklandaise dont on vous parlait précédemment. Ici, ils ne connaissent pas les contraintes des monuments historiques (faut dire aussi que chez eux, leurs plus vieux monuments remontent à 150 ans, dernier carat !)(c'est facile de se moquer!)









Un dernier saut au Mont Eden, cratère d'un des volcans éteints qui ont formé l'île du nord, depuis lequel, on aperçoit la Sky Tower, la "tour du ciel", typique d'Auckland, le plus haut building de l'hémisphère sud.

Auckland War Memorial Museum

Samedi 10 janvier 2009

Ce matin, il pleut donc l'activité du jour sera intellectuelle : un musée !! What a good idea !! (traduction : quelle bonne idée !! Pour vous montrer à quel point on est devenu polyglotte en quelques jours). Notre choix se porte sur le Auckland War Memorial Museum, qui comme son nom ne l'indique pas, n'a aucun rapport avec la guerre... Son nom est en honneur des soldats combattus pendant les guerres mondiales.

Mis à part ça, la route qui nous y emmène passe par le « Auckland domain », parc très sympa avec tout plein de plantes et bêtes exotiques, qui nous narguent et ne se laissent pas toujours photographier correctement (enfin surtout les bêtes)



















Le musée était gigantesque. Nous pensions avoir le temps mais on est resté toute l'après-midi dans la section maorie. Il faut dire qu'on a pris le temps de photographier pas mal d'objets avec leur commentaires. En vrai, on a quasiment tout photographié pour se faire une petite encyclopédie de l'ethnologie et l'art maori... On s'est régalé ! En même temps, le département consacré aux maoris de Nouvelle-Zélande paraissait la mieux documentée. Et on a malheureusement raté l'exposition temporaire consacrée à Sue, la tyrannosaure. What a pity !! (Quel dommage !)

Voilà un petit extrait du musée, exprès pour vous :

Une proue de pirogue de guerre, sculptée en 1882. Les pirogues font partie de la culture maorie par plusieurs aspects. La sculpture sur bois est une de leurs spécialités. Il faut dire qu'avant l'arrivée des européens (NB : Cook débarque la première fois en 1769, et les premiers colons au début du XIXe siècle), les maoris ne connaissent pas le métal. Ils choisissent un bois indigène qu'ils travaillent avec du jade. A l'arrivée de Cook, ils maîtrisent parfaitement le procédé et intègrent les outils en métal à leur savoir-faire sans véritable choc culturel.

Cet objet est un pendentif en jade appelé hei tiki. Ce bijou, les tatouages et les pirogues de guerre sont les motifs les plus connus ici. Énormément de personnes ici portent un hei tiki ou un hameçon en imitation de dent de cachalot ou baleine.

Le hei tiki est sensé représenté le mana de l'ancêtre, c'est-à-dire sa force spirituelle.







Cette sculpture de visage humain illustre les tatouages maoris ainsi que l'utilisation de l'abalone pour les yeux, usage courant dans la sculpture.

Le visage est sensé être assez effrayant et sert à avertir que la personne approche d'une zone interdite.









Ce portrait d'un chef maori a été peint au XIXe siècle. On peut remarquer les tatouages traditionnels sur le visage chez les hommes, le hei tiki et le manteau.

Le peintre a donné une vision très romantique de plusieurs chefs, tous abattus et sur le déclin. Remarque : la peinture est postérieure au traité de Waitangi qui a dépossédé les maoris de leurs terres au profit des colons britanniques.

L'Ile du Nord (ou l'Ile Fumante)

Pour se repérer au pays des Kiwis

Température au sol : 21°C

Vendredi 9 janvier 2009, Youth Hostel Accomodation, NZ Auckland,

Hier, on est sorti de l'avion avec nos gros pulls et nos vestes d'hiver français... Et là, Oh surprise !! Il fait 21 °C, le soleil tape, le ciel est bleu, les palmiers sont en fleurs, et les kakapos* chantent (bon, d'accord, on exagère un poil !). Les tongs (appelés les “jandales” en NZ) pulullent, les petites robes d'été et les shorts extra courts sont de sortie. Et nous, on se sent obligés de se mêler à la population et de sortir nos sandales et vêtements d'été sur nos jambes toutes blanches, et comprenez que ce n'est vraiment pas par plaisir ou pour vous donner envie, bien sûr . Résultat des courses : premier coup de soleil pour Pauline, et achat de la première crème solaire...

On sort de l'aéroport et prenons le bus pour aller à notre hôtel. Ce cinglé conduit à gauche et prend les rond-points à l'envers, et en plus, il double par la droite !! Ah non, en fait, c'est normal... Il va juste falloir s'habituer à regarder du bon côté de la route avant de traverser.
Arrivés à bon port, nous cherchons notre auberge de jeunesse et là que voyons-nous ?? Est-ce une une falaise en plein milieu de la ville ? Une piste noire en macadam ? Et ben non, c'est juste une rue mais avec une pire pente : 90 à 120° minimum !! C'est à se demander si les voitures peuvent l'emprunter et deuxième question plus existentielle : comment ont-ils réussi à la bétonner ?... mystère...

Pour le moment, on s'acclimate, on se prend des vacances et on prend nos repères indispensables : parcs, cafés, librairies, bibliothèques et bord de mer. On dort quand même pas mal (Pauline a fait le tour du cadran+1h le premier soir !) et on récupère du jetlag, qui est moins violent que prévu.
Albert Park à Auckland (on ne le voit pas là mais y a des palmiers et des cigales)


On hésite encore un peu sur notre programme des jours à venir, parce que c'est la haute-saison touristique là-bas, et que le Northland (là où il y a le plus de soleil et de mer) qui nous brancherait bien est pas mal bondé. Donc, on avisera dans les jours qui viennent.

*les kakapos sont des espèces d'hiboux perroquets endémiques, quasi disparus et qu'on espère rencontrer durant notre séjour

Vol Séoul-Auckland

Jeudi 8 janvier 2009,

Après une escale de 4h à Séoul durant laquelle notre lutte contre le sommeil a été longue, acharnée mais finalement victorieuse (on avait quand même de magnifiques yeux rouges de lapins russes à la fin du combat), nous avons pu rentrer dans l'avion de Korean Airlines pour le dernier de trajet de 11h30 à peine !

Et là, Oh divine surprise, l'hôtesse nous indique des sièges en 1ère classe !! (et oui, la classe, justement) au lieu de places pourries au fond juste à côté de toilettes nauséabondes. Alors là, franchement, c'est pas le grand luxe mais presque : tout plein de places pour nos petites jambes qui ont tant souffert le premier trajet, la possibilité de s'allonger quasi à fond sans défoncer les genoux du voisin de derrière et enfin un bruit beaucoup plus discret qu'en économique (et après nos 2 derniers mois passés avec nos amis aspirateurs de la bibliothèque de Gray, nos petites oreilles ont quand même été reconnaissantes à l'isolation sonore). Par contre, que ce soit en éco ou en 1ère classe, les hôtesses arboraient toujours un splendide costume bleu azur, pastel, surtout très bien réhaussé par un magnifique foulard accordé amidonné qui pointait quasiment à hauteur d'oeil, (ça devait vachement les gêner mine de rien!).

Et du coup, maintenant que notre devoir a été accompli (à savoir NE PAS DORMIR durant les 15 premières heures du trajet pour se mettre à l'heure néo-zélandaise et éviter le jetlag), nous nous sommes endormis du sommeil des justes... que c'est beau... Et là, enfin, nous avons pu apprécié quelques heures d'un repos tant attendu.

T`as voulu voir Seoul...

Mercredi 7 Janvier, Aéroport de Séoul Incheon, Corée
21h30 du matin.... (pour faire comme dans les films!)


Hello tout le monde !

Ouf, après 11H de trajet, on est enfin arrivés (et entier qui plus est) à l'aéroport de Séoul Incheon. Bah finalement le trajet s'est mieux passé que ce qu'on craignait. Et en plus, maintenant, y a plein de trucs à faire sur les écrans incorporés aux sièges : plein de films, de jeux, de docus et une carte satellite qui marche pas en prime. Et pis comme il fallait pas dormir dans ce premier trajet pour éviter le jetlag, et bah, il a fallu forcer Pauline à faire des batailles acharnées de Tétris !! (avec nos yeux et nos cerveaux de zombi, ça a été du haut niveau, on peut vous le dire !!).

On a aussi pu apprécier de magnifiques vues matinales sur l'est de la Russie, et moins matinales sur la Corée.


Ah, pis au fait on a pu goûter :
1) au service après-vente coréen impéccable (on a pu changer nos places pour de meilleures juste en demandant, sans même s'applatir à genoux ni supplier m'sieur l'agent)

2) aux tant vantés par Karim & Maki "Bibimbap", qu'étaient effectivement très bons (dommage, à peine froids), par contre le matin on s'est fait un ptit déj coréen, avec porridge de riz au thé vert, accompagné de gros morceaux de gingembre au sésame), sans plus...

3) à un aéroport de luxe où tout est clean et bien renseigné (contrairement à Roissy) et où la connexion internet est gratuite (et simple en plus)!

Bon, maintenant on tient le bambou, euh, le bon bout, plus que 11h30 et on arrive, et là on va pouvoir enfin dormir.... rahhh que le bonheur est simple parfois.

Le Grand départ


Nanananana !

Bon c'est un trucage éhonté (la photo a été prise à Bzak avec un ptit jouet trouvé par ma mère), mais je me voyais mal faire la même de l'extérieur de l'avion en vol !! ;-D

Proche départ !

Quelques jours avant le départ. Ce premier message nous permet de souhaiter une bonne année 2009 à tous. On espère une année riche et pleine à chacun.

De notre côté, en plein préparatifs, nous vérifions cinquante fois si le passeport est bien dans nos valises, si nos brosses à dent sont prêtes. En attendant des nouvelles plus néozélandaises, nous embrassons toutes les personnes que nous n'avons pas réussis à voir avant de quitter Besançon et réembrassons les autres encore une fois.