Te Puke, la poisse continue...

15 au 17 Juin


Nous arrivons lundi soir à Te Puke, la capitale mondiale des kiwis. On y trouve meme un centre "Kiwi 360" pour les touristes qui peut tout vous apprendre sur ce magnifique fruit. Comme on disait, il faut quand même penser à remettre de l'argent sur nos comptes. La saison de cueillette étant terminée, il ne reste que la taille hivernale des pieds de kiwis. Voila donc ce qu'on s'apprete a faire.


Nous avons choisi un hôte qui propose, à la place du wwoof, de trouver du boulot tout en nous hébergeant pour pas cher. Comme la promiscuité n'est pas notre « cup of tea » (notre tasse de thé), on lui demande un dortoir qu'il nous assure etre que pour nous. Trop cool, la cerise sur le gateau.


Nous quittons donc Gisborne en passant par les gorges. La météo est meilleure mais les pluies des jours précédents ont ravalé la montagne et placé de gros cailloux en plein milieu de la route, en attendant d'être ramassés par la DDE locale (qui sont loin d'etre faineants finalement !)


Après ce stress supplémentaire, nous sommes bien contents d'arriver enfin chez notre hôte. La présentation des lieux est cependant pour le moins... décevante : la cuisine est crade, la moquette a dix ans et ne connaît pas le mot aspirateur, les douches ne ferment pas, l'odeur de renfermé persiste malgré les fenêtres ouvertes et il y a des tâches blanches de moisi sur la première couche de moquette des toilettes (en dessous de la deuxieme qui sert de cache-misere).



Par dessus le marché, on nous annonce que finalement on partage notre chambre avec d'autres personnes... On apprécie tout ça très peu mais on se dit qu'une fois qu'on aura le boulot, on cherchera une chambre ailleurs. On rencontre quand meme nos futurs collègues et la colloc' s'avere bien sympa, avec 1 anglais, 1 allemand et 3 français et 1 kiwie.


Mercredi matin, on commence le travail. Notre superviseur, qui normalement connaît le boulot, nous dit d'attendre le boss et de nous former en attendant avec Laurent, le Français de l'équipe. En fin de matinée, le patron pointe son nez et nous annonce finalement qu'il n'est pas intéressé par des travailleurs supplémentaires. Super, sympa, poireauter 2 heures et depenser 3 jours "d'hotel" pour queudchi !


Aie ! Apparemment, les équipes des différents vergers sont déjà constituées et il n'y a pas vraiment de boulot pour le moment, comme nous le confirment d'autres backpackers croisés en chemin. La vaseline se fait encore sentir : et notre locataire et notre superviseur savait que les équipes étaient faites mais ils nous font quand même poireauter...


Bon, ben, du coup, on va improviser, repartir en ballade et chercher du taf et du wwoof!! Que de suspens...


1 commentaire:

  1. Très bon résumé, mais ne manquez pas l'article de fond sur la question : http://knol.google.com/k/stephane-jourdan/comment-se-faire-des-couilles-en-or/3dfvm2oyvur0n/61#

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