Une nuit à Waimarama Beach

Dimanche 22 Février


On commence ce message par des excuses : le message qui suit n'est pas forcément d'un intérêt formidable mais ce blog nous sert aussi de journal de bord. Traduction, ça fait partie de nos petites aventures du quotidien.


Après ce week-end urbain, on a eu envie de se réveiller le matin en bord de plage. Nous sommes partis dans le sud est à Waimarama Beach pour se retrouver en amoureux. Au lieu de ça, on s'est retrouvé ensablé... le soir et sans lumière. Connaissant notre courage et notre volonté, nous avons pris une décision radicale et définitive : on attend demain matin !

Un matin romantique en bord de plage au lever du soleil nous attendait... ailleurs. En effet, sur cette plage, des dizaines d'adolescents surfers se précipitaient sur la plage pour un concours en passant devant nous en train de chauffer notre café sur notre réchaud.


D'ailleurs, la matinée a débuté par une séance énigmatique d'un sport encore inconnu à nos yeux de français endormis. Première étape : deux « arbitres » on tracé un carré dans le sable, l'ont nettoyé des détritus et l'ont passé au rateau. Après des jeunes hommes et jeunes filles habillés en maillot de bain moulants se sont mis à un bout du carré, et se sont allongés à plat ventre dos à des bouts de caoutchouc roses plantés dans le sol. Manque de bol, il y en a un de moins que de participants. Au coup de sifflet, tous ces jeunes gens fougueux se relèvent, se retournent, courent et sautent pour attraper ce joli bout de caoutchouc. Le dernier qui n'avait pas son morceau de caoutchouc était éliminé (et tant mieux pour lui car), les autres devaient concourir à nouveau pour retrouver un autre bout de caoutchouc jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'un, le gagnant. Et bah, faire autant d'effort, à 8h30 du matin, un dimanche, dans le sable, moi je dis faut vraiment être motivés.


Au moins, grâce à ça, un autochtone a vu que notre cher Bruce était ensablé et nous a proposé de nous pousser avec son joli quad. Ce qui fait que le pare-buffle de Super Bruce a été utile pour cette fois ! Quand on vous disait que les Kiwis étaient sympas !


Au retour, y avait une jolie route qui passait devant une cascade, puis devant le Mont Erin. Juste histoire de dire et de montrer de jolies photos...

Napier et son Festival Art Déco

Week-end du 20 au 22 Février,


Le week-end dernier, après s'être cassé le dos à poser des filets en bas des vignes, on est parti pour Napier, à environ 15 minutes "en Bruce" de Hastings. Si il y a un festival Art Déco, c'est parce que les 2 villes ont été détruites en 1931 par un tremblement de terre de 7,9 sur l'échelle à ce bon vieux Richter, suivi d'un incendie. Du coup, la reconstruction s'est basée sur l'architecture du moment, l'Art Déco et Hastings et surtout Napier figurent parmi les rares villes kiwi à avoir une relative homogénéité architecturale, ce qui est bien appréciable !



A l'arrivée, on croise sur la route des dizaines de magnifiques teuf-teuf années 30 flambant neuves, des centaines de gens habillés à la mode des années folles (si on se trompe pas), des musiciens dans la rue jouant du jazz, des ombrelles, des boas, des bretelles sous les chapeaux des hommes à moustaches, des ballets aériens d'avions d'avant-guerre... Pendant tout le week-end des magasins proposaient des accessoires pour accompagner les costumes, et des coiffeuses dans la rue permettaient d'être brushinguées à la perfection. L'ambiance avec l'océan pacifique et le soleil était vraiment parfaite : on se serait vraiment cru retrouvé en pleine Dépression ! Excepté bien sûr que c'était en couleur ;-)


Tout a commencé pour nous par un concert jazz sur l'esplanade en bord de mer, avec danseurs experts, tout sourire de montrer leurs talents, et habillés, maquillés et coiffés pour l'occasion. De même, comme vous pouvez le voir sur cette photo, nous avons profité de l'occasion pour troquer Bruce contre une nouvelle voiture, beaucoup plus difficile à entretenir mais tellement plus classe ! Non, d'accord, c'est pas vraiment vrai. Par contre, les propriétaires de cette voiture nous ont proposé de venir l'essayer directement chez eux, histoire de se rendre compte que c'est très facile à conduire (bien sûr, nous nous sommes abstenus de leur avouer la récente obtention du permis de conduire de Sami et la fâcheuse tendance de Pauline à ne pas savoir manœuvrer...)



Une visite guidée par un livre spécialisé sur l'architecture art déco (que nous avons réussi à perdre à la fin de la journée) nous a permis de découvrir les différents bâtiments construits pendant ces années. Le coup de cœur est pour la National Tobacco Company sur lequel des roses sont sculptées dans les moindres recoins, jusqu'aux pennes des portes. Et cette très jolie lampe sur plafond à caisson avec lumière naturelle d'un ancien bâtiment officiel.


Il faut dire que l'atmosphère de ce week-end est très chaleureuse mais la Dépression n'a pas permis une architecture excentrique. Les lignes sont plutôt froides, et les propriétaires n'avaient pas l'argent nécessaire pour des innovations. Cependant, la NZ a la richesse de la sculpture de sa population indigène, ce qui fait que on trouve au-dessus des colonnes classiques des frises reprenant les motifs maoris au-dessus d'une banque.


Pour le moment, Napier est -de loin- la ville la plus agréable, la plus charmante et la plus vivante que nous avons croisée ! Jusqu'ici, les paysages valent vraiment le détour de 24h d'avion mais les villes beaucoup moins, faut reconnaître

Les Kiwis sont sympas !!

Mardi 17 février

On nous avait prévenu les néo-zélandais sont des gens accueillants et sympas. Aujourd'hui, on veut juste démentir la rumeur : ils sont carrément adorables et super serviables.

Quand tu ne trouves pas un article dans un magasin, le vendeur te conseille où aller et même le chemin le plus simple pour atteindre le concurrent. D'ailleurs, quand tu demandes ton chemin, les vendeurs sortent dans la rue pour mieux te montrer.

Quand on est parti sur Gisborne, Bruce faisait sa crise d'adolescence et grinçait par moments. Nos connaissances en mécanique étant quelque peu limitées, on a commencé à s'inquiéter. Cependant, un samedi après-midi, tous les garages sont fermés. Sami est parti se renseigner dans une boutique pour savoir où pourrions nous demander des conseils. Déjà, la vendeuse a téléphoné directement pour lui à la femme du mécanicien. 3 minutes plus tard, le sus-dit mécano arrivait, auscultait Bruce et nous rassurait, en nous disant, entre autres, que ce type de van était increvable – cela dit en passant, juste pour rassurer nos mômans respectives. Et après tout ça, il a refusé net tout paiement, nous assurant qu'il habitait à côté et que c'était juste un service alors qu'il savait qu'on ne serait jamais client étant des backpackers (baroudeurs) de passage. Si vous nous trouvez un mécano aussi sympa en France, on veut l'adresse !

De même, ce matin, on avait besoin d'une perceuse pour fixer correctement nos rideaux. On a demandé à la réception du camping s'ils pouvaient nous dépanner et finalement, le mec de l'entretien est venu lui-même, nous a prêté des outils, offert des crochets, du câble supplémentaire, de l'aide et d'astucieux conseils (dans un anglais incompréhensible, il est vrai).

En ce moment, nous avons quelques difficultés avec nos cerveaux, on a tendance à oublier tout n'importe où. On a laissé une paire de lunettes de soleil dans un magasin à Kerikeri avant de partir. Au téléphone, la vendeuse a tout de suite demandé notre adresse pour nous les envoyer, sans rien exiger en échange. Et on a reçu les lunettes hier, bien protégées dans un petit colis, accompagné d'un petit mot gentil (elle était même pas obligée de se faire cric à écrire!)

Et notre sauveur personnel « Dany » mérite un paragraphe à lui seul. Quand nous sommes tombés en panne sur la Highway 1 entre Auckland et Tauranga, nous avons eu besoin qu'un dépanneur vienne remorquer la voiture. N'ayant pas encore de téléphone, on a du marcher jusqu à un garage (Et là, par contre, on est tombé sur des « vrais »garagistes appartenant à la même corporation qu'en France ;-D), qui a tout de même accepté de nous emmener dans un camping pour avoir accès à un téléphone, eux-même étant en train de fermer à 17h et ne voulant pas dépasser leurs horaires. Et là, Dany « est aaaa-rii-vé-é-é, sans se press-é-é-é » ! Étant donné que nous étions le jeudi 5 février au soir, la veille du Waitangi week-end, tout était fermé. Dany a remorqué le van, réfléchi au plus économique pour nous, nous a amené à Pukepohe, nous a indiqué un hôtel, nous a fait faire un tour du centre ville. Le samedi matin, il est revenu nous chercher. Il avait trouvé pour nous un mécanicien ouvert. Nous devions alors attendre jusqu'à mardi après-midi, donc nous voulions prendre le train la ville à côté pour rejoindre Auckland. Il nous a amené jusqu'à là-bas. Tout ça, avec le sourire, il nous racontait des blagues pour nous détendre ! Et même, si nous ne le comprenions pas toujours, il nous a vraiment aidé et remonté le moral (bon, en fait, Dany était australien, mais bon, hein, on va dire que ça tient pour notre théorie quand même)

Gisborne... To be wiiii-i-i-iiiild !

Mardi 17 février

Le week-end dernier, nous avons profité de notre nouvelle maison-voiture-pote pour partir sur Gisborne (moins de 250 km soit plus de 3h30 de route néozélandaises tordues et montagneuses).


Premier arrêt pour cas de force majeures, à savoir : pipi, manger et réparation du plafond qui se décollait malgré nos soins intensifs de la veille et qui nous bouchait toute la lunette arrière. Du coup on s'est posé sur Mahia Beach, à 1H30 au sud de Gisborne. On a fait un arrêt photo au bord d'une jolie falaise où le vent a failli décoller les cheveux de Sami !

Après une visite des points historiques de Gisborne, plutôt décevante (quelques statues du XIXe siècle et une maison de réunion maorie), on a malgré tout pu apprécié un panneau d'avertissement pour les cyclistes sympathique : « Attention la tête » !!

L'intérêt réel de cette excursion n'a commencé qu'avec la nuit en camping sauvage, histoire de profiter de notre ô combien spacieuse et basse de plafond chambre à coucher avec juste la place pour le matelas... On se croirait dans notre studio bisontin ! Mais non, on n'est pas déjà en train de critiquer Bruce ! Soudain, Super Bruce s'est transformé en salle à manger avec écran géant sur le Pacifique (c'est la magie du van). On s'est donc installé en bord de plage, histoire de se régaler les yeux devant le spectacle des vagues qui s'abattaient en rouleaux. À ce moment-là, le temps était superbe (en réalité, avec de très courtes éclaircies entre les longues pluies).


Le matin au réveil nous avons eu droit à de superbes rayons de soleil perçant les nuages (très) gris, qui éclairaient la mer... Temps (presque) idéal pour prendre quelques centaines de photos (malgré le contre-jour) et se balader sur un sable super fin, un bord de mer complètement désert, excepté quelques mouettes et quelques détritus un peu trop nombreux à notre goût. Le bonheur est dans le sable !


Après cet agréable réveil, il est temps de prendre un vrai café, avec beaucoup de lait et beaucoup de sucre pour qu'il devienne buvable, dans un bar sympa avec de la bonne musique (attention, les auteurs s'adressent à un public averti des choix musicaux de Sami). Soit dit en passant, les anciens propriétaires ont oublié un très bon CD dans le van, ce qui nous permet d'écouter Gnarls Barkley et autre Daft Punk au volant, c'est plutôt sympa.


Étant donné notre lenteur sur la route, on repart tôt direction Morere profiter de sources d'eau chaude. Après une courte balade dans la forêt tropicale, on a lézardé dans la piscine d'eau chaude... Rahhh ! Le bonheur est aussi dans l'eau chaude finalement !

Bruce et Taupo

Hastings, le vendredi 13 Février

Sami et Pauline sont très heureux de vous annoncer... l'adoption du petit « Bruce » ! ;-D


Bruce est né en 1988 à Toyota et mesurait déjà 3 mètres, et pesait 25 OOO OOO grammes. Ses très chers parents l'ont accueillis dans son nouveau foyer le 2 février 2009. Ils ont préparé pour lui (en fait, plus pour eux) son nouveau nid : nouveaux matelas, caisses de rangement, rideaux cousus main avec amour et maladresse, réparation du plafond qui se cassait la gueule. Tout ça accompagné d'un check-up médical par un mécanicien pour nous assurer de sa bonne santé. C'est pas parce qu'on adopte qu'il faut se faire couillonner sur la marchandise !!


Ses parents biologiques (un couple écosso-américain) l'ont baptisé Bruce en hommage à ses toux matinales, nous avons décidé de garder ce petit nom qui lui va si bien et pour lui éviter un trop gros choc émotionnel.


Mis à part ça, on vous met des petites photos pour voir notre gros bébé ;-) He is so looovely ! (Il est si adoorable !)


Grâce à lui (et après quasiment une semaine passée à courir après les plus « parfaits » équipements en sillonnant les Warehouse et autres magasins d'équipement), nous sommes enfin libres de bouger où on veut, d'aller voir les plages qu'on veut et il va nous faciliter la recherche de boulots.



L'avantage, c'est que cette semaine nous a permis de mieux nous connaître et surtout, d'apprendre à conduire à gauche ! Le plus difficile est de se souvenir que le levier de vitesse (placé comme dans un bon vieux tracteur) est à gauche et que le clignotant à droite et pas l'inverse. Et malgré l'étrangeté, on s'habitue à prendre les ronds points par la gauche. Petite règle supplémentaire ici : si tu tournes à gauche, tu donnes la priorité à celui qui tourne dans la même direction que toi. Ça paraît curieux comme ça, mais ça limite les ralentissements en ville. Selon les prévisions de Météo France, après une année en NZ, on sera capable de conduire n'importe où, avec n'importe quoi !



On quitte donc le Northland pour la côte est de l'île du Nord, du côté de Hawkes Bay, à la recherche d'un nouveau job de saison en rejoignant Tom et Catherine, notre couple de canadiens favori.


Mais avant, petit arrêt à Taupo pour profiter des sources d'eau chaude naturelles. On s'est baladé le long du lac, sur un chemin baptisé « Great Walk » (Superbe Promenade) mais pas si « great » que ça. La surprise est de découvrir des sources d'eau chaude sur la plage avec de la vapeur qui s'élève en brume au-dessus de l'eau. Parfois à la limite de nous ébouillanter.


L'après-midi, nous avons fait une première balnéothérapie (gratuite !). Dans la rivière Waikato, à un endroit où la géologie à créer une alcôve d'eau chaude qui varie d'un moment à l'autre de bouillant à tiède. Le seul petit hic était l'interdiction d'immerger la tête probablement à cause des OFNI (objets flottants non identifiés)...


Après une heure et demi de jouissance dont il a été difficile de s'extirper, nous nous sommes promis de retourner à Taupo pour faire cette fois une vraie « Great » Walk et une autre séance de balnéo (on va finir par y prendre goût !)

Et les gagnants sont...

... Mimine et Lolotte !!!

Eh oui, c'etait bien une sandale, pendue a l'arbre.
Vous pourrez verifier sur la photo que vous pouvez agrandir depuis hier sur le diaporama.

Merci a tous les participants de notre grand jeu concours et a ceux qui auraient aime joue mais qui etaient trop timides ;-)

Le cadeau est bien entendu a venir chercher en main propre !! Avec le bisou, on offre un resto dans la food alley (a venir dans un prochain message blog)

bises a tout le monde

Le Rewa's village et la Kauri Forest

Mardi 3 février 2009

Nous sommes allés visités à Kerikeri (toujours dans le Northland) la reconstitution d'un village maori. Accueillis par un papy et une vidéo amateur, on a craint au début que ce n'était qu'une simple maquette. Finalement, le village se révèle être riche en intérêt et donne un aperçu de la vie des Maoris avant l'arrivée des Européens.

Ici, la maison du chef avec au premier plan un hangi, cerné par deux litières. Le hangi est un four traditionnel maori décrit par Cook qui l'utilise lors d'un de ses voyages pour cuire le chien que les indigènes lui ont offert. La première phase consiste à creuser un trou dans la terre au fond duquel un feu chauffe des pierres. Une fois les pierres de couleur rouge, les braises sont enlevées pour faire place à des feuilles de fougère fraîche. De la nourriture est déposée sur ce lit de feuilles et recouverte par une autre couche de feuilles. De l'eau est projetée par-dessus avant de recouvrir l'ensemble de terre. Cette cuisson à la vapeur dure entre deux et quatre heures.


La technique utilisée pour allumer le feu (et oui, Sami est encore dans sa phase Dinozoo) s'appelle « le bâton de feu ». Elle consiste à frotter un bâton dur sur une rainure faite dans un morceau de bois plus tendre et courbe. Les copeaux de bois avec la chaleur se transforment en braise qu'on vide sur un nid de feuilles sèches (un peu d'oxygène soufflé par vos petits poumons peut aider).

Devant la maison du chef, se trouve le marae. À l'époque pré-européenne, c'était une place qui s'est transformée au XVIIIe en un bâtiment mais qui a conservé sa fonction centrale : on y exécutait danses, cérémonies, décisions communautaires, etc. Le bâtiment incarne les ancêtres de la tribu sous la forme d'un corps : la charpente représente le squelette, les 'piliers' de bois aux angles les bras et les jambes, et le pilier central le cœur. Si l'on n'appartient pas à la tribu, la puissance de l'ancêtre (le mana) ne peut que nous impressionner donc nous empêcher d'entrer. C'est pourquoi, par marque de respect, on y entre seulement sur invitation et pied-nu.


Le pataka est un entrepôt pour les biens de valeur et la nourriture. Il est construit en hauteur pour le mettre à l'abri. Celui-ci est le pataka du tohunga, à savoir l'homme de sciences de la tribu. Y étaient entreposés les objets sacrés du culte. L'ornementation et la peinture rouge marquent le tabou. Le tohunga est à la fois le médecin, l'architecte, le sorcier et aussi le chef de chantier pour les canoës de guerre.



En route pour la Kauri Forest : 24 km de routes de montagnes sinueuses et pleines de graviers où la vitesse est autorisée à 100 km/h ! Mais comment atteindre les 60 km/h déjà ? Arrivés au sommet, un petit chemin nous amène au pied de Tane Mahuta, autrement appelé le seigneur de la forêt. Tane est le Dieu maori de la forêt, celui qui sépare la terre-mère et le ciel-père, dont l'enlacement empêchait leurs enfants de se développer. Tane est donc le donneur de vie.

Les photos ne rendent pas hommage à cet arbre de 2000 ans, de 14 mètres de diamètre (il faut 8 personnes pour en faire le tour) et de plus de 51 mètres de haut. Même prévenus, on en est resté bouche-bée. Plus humbles, les autres « petits » kauris mettent quand même la pâtée à tous nos vieux chênes et autres glandeurs!

Ce soir là, nous sommes partis à la recherche du kiwi by night en forêt de kauris (et oui, ce petit oiseau est un noctambule) avec un petit filtre rouge sur nos lampes torches pour ne pas leur faire peur. Nous sommes rentrés brocouille, comme on dit chez nous. Sauf qu'on a eu droit à une excellente surprise. Une myriade de lumières bleues brillaient dans le noir : une centaine de vers luisants coincée dans les racines d'un arbre tombé à terre ! Une vraie nuit étoilée à ras du sol.